agent pathogène

du bien-être.


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À celui que j’étais il y a un an, jour pour jour, avant de démissionner de ce « job de rêve »
Mon cher,
Je t’ai quitté, il y a désormais une année. Oui, les derniers adieux ont été difficiles, mais sache que de mon côté, je n’ai pas versé une larme, je n’ai jamais eu de regrets et ma main n’a pas tremblé au moment de signer ma lettre…


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Mon cher,

Je t’ai quitté, il y a désormais une année.

Oui, les derniers adieux ont été difficiles, mais sache que de mon côté, je n’ai pas versé une larme, je n’ai jamais eu de regrets et ma main n’a pas tremblé au moment de signer ma lettre.

Tu te demandes comment j’ai pu te faire cela ? Comment je peux me permettre, une année plus tard, de remuer le couteau dans ta plaie béante ?

Tout d’abord, sache que je te pardonne.

Je sais que tu t’es construit selon des codes bien précis que la société, dans laquelle tu as grandi, t’a inculqués.

Ce n’est pas tout à fait ta faute. Ces codes, si nombreux et si vicieux, ont pavé ton parcours qui, toutes proportions gardées, tendait à te construire un chemin que certains peuvent envier, entre études supérieures et expériences professionnelles dans des entreprises renommées.

Tout ceci, tu ne pouvais pas t’en rendre compte. Non seulement parce que tu étais toi-même aveuglé par ces codes, mais surtout, car ton quotidien te rappelait tous les jours quel « privilégié » tu devais être.

Tu avais tout !

Un poste bien rémunéré dans le milieu du sport, dans une entreprise de renommée mondiale, dans laquelle les employés sont choyés. Tu étais nourri trois fois par jour (entrée, plat et dessert du confiseur), cumulais sept semaines de vacances et une place dans le parking sous-terrain. Comble du luxe, tu gérais un département à ta guise, certes en naviguant autour des contraintes politiques et hiérarchiques qu’impose une entreprise, mais en ayant le luxe de proposer TA vision, TES envies et TON rythme à une équipe dévouée à TA cause.

Comble de l’exagération : un bar ! Oui, un bar t’était accessible en tout temps pour TON café, TA bière ou TON jus pressé du jour, et ceci dans le hall central de TON entreprise !

Je te pardonne. Rien n’était fait pour que tu te libères de ces privilèges, que tu suives ta propre voie et que tu te rendes compte que le bonheur n’était pas une question de privilèges.

Au sujet des privilèges, tu avais raison sur un point : je les ai presque tous perdus.

Désormais, je dois faire mon café moi-même, aspirer mon bureau moi-même, je ne trouve plus sept semaines de vacances dans mon agenda, et ma voiture prend la neige.

Le bar n’existe plus non plus et mon équipe dévouée à ma cause se résume à mon hémisphère cérébral droit et le gauche !

Oui, tu m’avais averti, et j’ai effectivement « tout perdu ».

Mais laisse-moi te dire que tout n’est pas perdu et écoute bien ce que j’ai gagné :

La première chose que j’ai et que tu n’aurais jamais eue, c’est cette soif de liberté que j’éprouve tous les matins à l’idée d’avoir choisi de passer ma journée à construire mon futur. Ça peut te paraître idiot, mais rappelle-toi ces nuits d’insomnies durant lesquelles tu attendais 6 h 30 pour te lever, car c’était l’heure ?!

Désormais, je suis comme un enfant au matin du 25 décembre et je n’attends plus. Je me lève, excité à l’idée de construire mon destin, ma vie, apprendre encore et encore en passant par toutes les étapes de la création et de la gestion de notre entreprise.

La deuxième chose que tu n’aurais jamais eue, c’est de réaliser à quel point le « besoin de vacances » est un sentiment subjectif. Rappelle-toi de ce sentiment d’oppression ressenti dans la dernière semaine avant les vacances, ce rythme effréné dans lequel tu t’enfermais pour « tout finir à temps » et au fond, ce stress que cela représentait de… partir en vacances ! Quelle ironie, n’est-ce pas ?

Ce n’est plus mon cas. Je ne suis plus stressé à l’idée de partir en vacances ni à l’idée d’en revenir, car je n’ai plus de vacances.

Il y a bien plus d’heures de travail dans ma journée que dans la tienne, mais je les savoure ! J’ai mes moments de distraction et de légèreté si nécessaire et cela change tout !

Je marche enfin main dans la main avec mes émotions et tu sais, c’est le meilleur des carburants qu’un être humain puisse trouver.

Enfin, la dernière chose que tu n’aurais jamais pu avoir est cette incroyable formation dans laquelle je me suis lancé. Détrompe-toi, ce n’est pas une formation avec le diplôme d’une prestigieuse université au bout de l’effort. Je pense même que, selon tes critères académiques, elle est très peu valorisée !

Elle consiste à être confronté à au moins 3 examens par jour et ceci dans des matières qui te sont inconnues. Les examens ne sont pas notés et leur durée n’est pas limitée. Comment les réussir ?

Il faut simplement trouver des solutions applicables sur le terrain et t’exposer tout en exposant tes faiblesses dans des domaines qui ne sont pas les tiens. En une année, j’ai eu des examens de droits, de comptabilité, de fiscalité, de graphisme, de business development, de public speaking, de conscience… Et j’en passe.

Pourquoi ce regard compatissant sur ton visage ? Je n’ai pas besoin de ta compassion : je ne souffre pas de ces épreuves à répétition !

Au contraire, je les apprécie toutes les unes plus que les autres, car elles nécessitent d’être la meilleure version de moi-même et ceci tous les jours. Rappelle-toi que j’ai également été sportif de haut niveau et que je connais les besoins d’une performance et tu comprendras d’où vient ce plaisir au quotidien.

Voici pourquoi je ne regrette rien de ce que je t’ai fait.

Je t’ai laissé sur ce chemin tout tracé que tu t’étais construit pour vivre une vie sans lendemain, mais avec du goût, du relief et de la couleur !

Tous les jours, j’ai ces goûts différents dans ma bouche, dans mes veines et dans mon cœur, qui me poussent encore et encore à devenir un boulimique de mon nouveau travail ou plutôt de ma nouvelle vie !

Tu sais, je crois que j’étais fait pour cette nouvelle vie. J’étais fait pour être entrepreneur.

Alors, ne soyons pas fâchés.

Reste où tu es, comme tu es, et n’oublies pas que je me souviens de toi tous les jours.

Tu fais partie de moi, je l’accepte, mais ça ne m’empêchera pas de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ne jamais plus avoir à te fréquenter.

Amitiés,

Damien

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