agent pathogène

du bien-être.


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Je suis ce qui compte le plus pour moi.
La personne la plus importante au monde pour vous, c’est vous-même…
Que vous trouviez cela éthique ou non, adapté ou pas, « égoïste » ou « pas gentil », c’est une fatalité de notre condition d’humains mortels : « MOI JE » passe avant tous les autres.


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Et alors ?

Et bien il va falloir en prendre radicalement conscience, s’en occuper de toute urgence et lui donner toute l’attention dont il a besoin.

Car une épidémie sévit dans nos contrées en « openspace » et s’introduit jusque dans les cafétérias en passant par toutes les salles de réunion : le « MOI JE » carencé.

Pour une grande majorité, nos « MOI JE » ont faim ! Faim de reconnaissance, pénurie d’éloges, soif de considération, besoin d’amouuuuur quoi.

Donc, dans ce monde du travail parfois impersonnel, peut-être faiblement bienveillant et aux valeurs peu humanistes, où pourrions-nous trouver tous ces égards ?

Tour d’horizon des quelques remèdes à l’épidémie et « conclusions » :

Remède n°1 : le « merci » du boss pour lequel vous vous donnez à fond chaque jour

Si vous n’avez pas la version roquet-qui-grogne, ni la version je-suis-le-maître-du-monde-du-haut-de-mon-fauteuil-gris-du-dernier-étage, et si vous l’avez déjà rencontré « en vrai » (et pas que par mémo-mail-Skype-confcall interposés), il y a un espoir. Peut-être qu’il vous glissera un jour un fébrile « beau boulot » entre deux réunions. Avec un peu de chance, il vous a peut-être même déjà « chaleureusement remercié pour votre fôôôrmidable travail ». Si vous avez la version « I’m part of a big company », vous recevez peut-être même un grooos chèque avant chaque Noël ?

Ça rassure, ça réconforte ? Humain. Normal. « MOI JE » sort de son trou.

Remède n°2 : le projet qui fonctionne comme prévu, et presque sans « couac »

C’est un miracle, non sans embûche, vous voyez le bout du tunnel. Le dossier est enfin clos, l’événement s’est déroulé sans accroc, l’offre est signée, la lumière s’éteint, bref la fin est proche ! Les protagonistes sont ravis, contents, engagés. C’est la fin d’un effort, le début du réconfort. Vous levez votre verre en attendant que les félicitations pleuvent, que les clients trinquent ou que les invités s’émerveillent. Quoiqu’il en soit, vous êtes sur la ligne d’arrivée !

Ça égaye, ça encourage ? Humain. Normal. « MOI JE » se sent revivre.

Remède n°3 : le client qui remplit votre petit cœur de joie quand il lâche un compliment

Parfois, ça lui arrive. Il est content. Il est ravi, enchanté, aux anges, vous avez « changé sa vie » avec votre produit astucieux, résolu son problème avec votre service sensationnel, illuminé sa journée avec votre personnalité fantastique… Bref il est satisfait et ne tarit plus d’éloges. Il vous le dit, vous le redit. Il vous offre peut-être même une boîte de chocolat ou une bouteille de grand cru ?

Ça flatte, ça fait du bien ? Humain. Normal. « MOI JE » reprend du poil de la bête.

 

Alors, vous préférez lequel ? Y en a-t-il un, vraiment, qui vous rassasie ? Qui réussirait à combler pleinement et durablement votre « MOI JE » ?

Et s’ils ne servaient qu’à diminuer les symptômes sans soigner le mal ? Et si la solution n’était pas dans les remèdes mais plutôt dans la prévention, et dans une guérison en profondeur ?

Et si cette épidémie pouvait être stoppée plutôt qu’être « calmée » ?

Petite cure en 3 étapes pour nous autres, conscients de la maladie, prêts à tout pour trouver le chemin de la satisfaction profonde, personnelle et pérenne, déterminés à nourrir notre « MOI JE » :

1. Phase de désintox pour « MOI JE » carencés:

Passer d’un mode de référence « externe » à un mode de référence « interne ».

Ou plus simplement : me donner à moi-même ce que j’attends des autres depuis trop longtemps. La prescription est simple, mais il faut tenir sur la longueur… C’est comme arrêter la pizza ou commencer le jus de betterave.

2. Musculation en profondeur pour « MOI JE » en phase de rémission:

Reconnaître en moi tout ce qui est beau, précieux et unique.

Ou plus simplement : m’estimer chaque jour un peu plus, cesser de me juger et exploiter toutes mes qualités. Bon, là on est d’accord, c’est la phase cuisses-abdos-fessiers. En gros il faut suer mais le jeu en vaut la chandelle.

3. Phase de stabilisation pour « MOI JE » presque comblé:

Accepter d’être un Humain, avec ses merveilleuses imperfections.

Ultime étape avant la guérison totale, la prescription est simple : Je ne suis pas parfait, je fais des erreurs, et c’est grâce à elles que je me connais encore mieux, que j’évolue et que « MOI JE » passe de Tout-lisse-qui-veut-cacher-ses-failles à En-vie-qui-s’accepte-tel-quel !

 

Bon d’accord, la cure est intense. Parsemée d’embûches. Mais vous noterez qu’elle en vaut la peine.

Parfois, les remèdes font du bien, ils atténuent les symptômes qui sont trop intenses…

Mais nous faisons face à une épidémie. Nous ne pouvons plus compter sur les ibuprofènes du « MOI JE ».

Nous devons reprendre la main, nous guérir en profondeur et cesser d’attendre des autres ce que nous ne nous donnons pas encore entièrement à nous-même.

La reconnaissance est un besoin humain, fondamental. Elle se reçoit parfois lorsqu’on la donne. Elle s’en va quand on aimerait la retenir. Elle crée de grosses crises de manque, de nombreux conflits intérieurs quand elle fait défaut. Les symptômes peuvent être lourds de conséquences lorsqu’elle se fait rare. Et les remèdes ne sont que des pansements provisoires qui atténuent la douleur.

La vraie guérison se passe à l’intérieur. Le jour où nous parvenons à développer en nous la reconnaissance de chaque instant, de chaque part de nous-mêmes, à la retrouver là, facilement, accessible, quand le besoin se fait ressentir.

Cessez de courir après les remèdes. Préférez-leur une cure en profondeur.

Désintoxiquez, musclez, puis stabilisez votre « MOI JE ».

Promis, encore mieux que les abdos ou les jus de racines, les effets seront durables, les résultats visibles et les bienfaits innombrables.

sinon, on pourrait former vos équipes à l'empathie?

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